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Tania & Fred
14 juin 2006

Chiapas : Frontalier avec le Guatemala, cet Etat

Chiapas :

Frontalier avec le Guatemala, cet Etat est sans doute le plus riche du Mexique. Sa biodiversité est impressionnante. C’est aussi là que vit la plus grosse concentration d’indigènes. Dépaysement assuré.

Comment y aller ?

En bus :  Il y a des liaisons directes pour toutes les grandes villes et les sites archéologiques.

Où dormir ?

Dans toutes les villes, des hôtels sont plantés en bordure du zocalo. Les prix défient toute concurrence.    

palenque

Palenque : C’est sans doute le plus beau site archéologique mexicain. Au cœur d’une forêt émeraude, les pierres grises rappellent le dessin animé « les cités d’or ». Le calme environnement invite à la sieste et à une belle balade le long d’une rivière dévalant une série de petites cascades. C’est magnifique !

(Voir aussi Agua azul et Tikal …)

Comment y aller ?

En bus :  Il y a des liaisons directes pour Palenque tous les jours.

Où dormir ?

Palenque est très touristique, aucun problème pour trouver un hôtel.  .    

Yaxchilan :

Partez à la rencontre des indiens Lacandons ! Situé à égale distance de Palenque et de Tikal, près de la frontière avec le Guatemala, ce site maya a le charme puissant des cités perdues. Une bonne heure de pirogue est nécessaire pour atteindre cette ville cachée dans un méandre du fleuve Usumacinta. Noyée dans la jungle, la cité se trouve dans un dédale de collines. Dépaysement garanti…   

san_cristobal_de_las_cas

San Christobal de las casas :

Très belle ville coloniale. Les maisons colorées et la forte concentration indienne en font un lieu unique. Mais le décor contraste avec la face cachée de San Christobal. La nuit, les bars se remplissent de touristes du monde entier. D’ailleurs beaucoup de restaurants et d’hôtels  appartiennent à des Français. N’empêche que le lieu est magique ! La ville mais surtout les environ plongent le touriste que je suis dans un monde qui tangue entre chamanisme et croyances catholiques. Je défie quiconque de rester insensible au mysticisme ambiant.   

san_juan_chamula

San Juan Chamula

Situé à une demi-heure environ de San Christobal de las casas, ce petit village est très insolite. Les indiens (Totzils) y vouent un culte au Coca-Cola. Ci-dessous, un article écrit pour L’Expansion en 2004 :

Chiapas

Le Coca, boisson magique des Indiens du Chiapas

L'Expansion

01/06/2004

Plutôt étranges, les coutumes des Tzotzils, ces Indiens qui vivent à San Juan Chamula, communauté de 50 000 habitants perdue dans les montagnes du Chiapas (sud du Mexique). Ces descendants des Mayas vouent un culte au... Coca-Cola.

Ni bancs ni confessionnal dans l'église bleu et blanc, plantée en bordure de la place du marché. Des dizaines de familles prient à même le sol jonché d'aiguilles de pin. Dans un brouhaha d'incantations et une odeur d'encens, certains bavardent, d'autres mangent ou fument. Mais tous boivent au goulot les bouteilles du géant américain.

« C'est un breuvage qui apporte la santé à celui qui en boit à la fin de la prière », explique Shalik, Tzotzil de 40 ans, agenouillé devant des fonts baptismaux en bois sculpté. Voilà une quinzaine d'années que le Coca a rejoint la bière et le posh (une eau-de-vie locale) à l'intérieur de l'église. « Un des chefs du village, victime d'une gastro-entérite, avait bu du Coca, et son mal s'est envolé. En rotant, nous expirons les esprits maléfiques et purifions notre âme », raconte un médecin traditionnel en poncho noir, avant de cracher sur le sol.

Le matin, sur la place principale, c'est la valse des camions venant approvisionner le village en « boissons magiques ». Deux familles en contrôlent la distribution. L'une travaille pour Pepsi, l'autre, pour Coca-Cola. Un marché lucratif, si l'on en juge par leurs luxueuses maisons, situées sur les hauteurs, qui contrastent avec les baraquements des autres villageois.

Pour ces derniers, l'« élixir » reste coûteux. Les maigres ventes de produits agricoles permettent à peine de survivre. Une bouteille de Coca coûte plus de 4 pesos (40 centimes) quand la majorité des familles de Chamula gagne moins de 50 pesos (5 euros) par jour.

Du côté de Coca-Cola et de Pepsi, on se frotte les mains. Afin de fidéliser sa clientèle, Coca a financé la construction d'une école au village. Un soutien bienvenu pour ces Indiens, excommuniés par Rome et ignorés par leur gouvernement, qui souhaiterait limiter la publicité autour de cette embarrassante divinisation du Coca...

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Tania & Fred
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